Le rôle primordial des aidants familiaux
Si l’aménagement du logement est un véritable atout pour permettre le maintien à domicile, il ne remplace en rien le rôle primordial des aidants dans l’accompagnement des personnes vulnérables. Ce sont eux qui permettent à ces dernières d’effectuer les gestes du quotidien : toilette, courses, repas, etc. L’aidant peut être le(la) conjoint(e), un enfant, un petit-enfant, une soeur, un frère, etc. On estime leur nombre, en France, à 11 millions !
Faire appel à une aide à domicile
Le rôle d’aidant familial est souvent éreintant. Aussi, il est tout à fait possible de faire appel à une aide à domicile professionnelle pour accompagner la personne atteinte de maladie neurodégénérative dans son quotidien. A noter qu’il existe des aides financières telles que les réductions fiscales ou l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) pour financer ces services.
Maladies neurodégénératives : où en est la recherche ?
A l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement permettant de guérir de ces maladies neurodégénératives. Pourtant, la recherche avance, et parvient à limiter la progression de ces maladies. Pour la maladie d’Alzheimer, une des pistes les plus développées est l’immunothérapie, qui vise à remplacer des anticorps passifs par des anticorps actifs.
Pour la maladie de Parkinson, les efforts se concentrent surtout sur l’amélioration des traitements, le ralentissement de la dégénérescence voire son arrêt, en développant, notamment, les médicaments neuroprotecteurs. Quant à la maladie de Charcot, les chercheurs étudient surtout les biomarqueurs biologiques ou radiologiques permettant de diagnostiquer au plus tôt la maladie.
Enfin, la greffe de cellules souches constitue un espoir de traitement pour certaines maladies neurodégénératives, telles que la maladie de Huntington. C’est ce à quoi travaille I-Stem, plus grand laboratoire français sur les cellules souches et la thérapie cellulaire, créé en 2005 par l’AFM (Association française contre les myopathies) Téléthon et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
Pour conclure, si les connaissances sur les maladies neurodégénératives fréquentes (Alzheimer, Parkinson) ou plus rares (Huntington, Charcot, syndrome de Benson) avancent, la guérison n’est pas encore possible. Il est donc d’autant plus important de prendre en charge dans les meilleures conditions ces malades en perte d’autonomie et de développer des dispositifs pour permettre le maintien à domicile.