Kiwatch

La réglementation de la vidéosurveillance

Vous souhaitez vous équiper d’un système de vidéosurveillance ? Découvrez grâce à Kiwatch les réglementations propres à la vidéosurveillance afin d’utiliser votre système de sécurité tout en respectant les règles et lois en place.

Voyons en détail ce qu’est la vidéosurveillance à travers son fonctionnement, ses objectifs et ses équipements.

Que dois-je savoir avant d’installer mon système de vidéosurveillance ?

En tant que particulier, vous avez tout à fait le droit de disposer d’un système de vidéosurveillance et d’installer des caméras à votre domicile. Il existe cependant certaines réglementations à respecter.

La vidéosurveillance est un moyen efficace pour lutter contre les actes de délinquance ou la criminalité. 

Voici les 4 points importants pour mettre en place un système de vidéosurveillance :

Dois-je faire une demande d’autorisation à la préfecture pour mon système de vidéosurveillance ?

Avant même l’installation de votre système de vidéosurveillance, pensez à enregistrer votre nom dans le but d’effectuer une demande d’autorisation pour votre système de vidéosurveillance. La CNIL ou la préfecture sont deux organismes à prévenir lors de l’installation d’un système de vidéo surveillance.

La vidéosurveillance est un moyen efficace pour lutter contre les actes de délinquance ou encore la criminalité et le terrorisme. 

Voici les 3 objectifs principaux pour lesquels il est recommandé de mettre en place un système de vidéosurveillance :

prefecture demande

Utiliser son système de vidéosurveillance tout en respectant la vie privée d’autrui

Le respect de la vie privée d’autrui est une règle établie par l’article 9 du code civil et protège les personnes. Si vous ne respectez pas cette loi, vous pouvez vous exposer à différentes sanctions selon la nature du délit ou le lieu où cela se produit.

La vidéosurveillance est un moyen efficace pour lutter contre les actes de délinquance ou encore la criminalité et le terrorisme. 

Voici les 3 objectifs principaux pour lesquels il est recommandé de mettre en place un système de vidéosurveillance :

D’autres facteurs sont aussi à considérer dans le cadre de l’utilisation d’un système de vidéosurveillance. Par exemple, est-ce possible de dissimuler des caméras de surveillance espion dans ma maison ? Quelles sont les personnes autorisées à visionner les vidéos ou les images de vidéosurveillance ? Quelles sont les obligations du propriétaire à son locataire s’il a fait installer un système dans son logement.

camera espion

La caméra espion, est-ce légal ?

La caméra espion connaît un fort engouement ces dernières années. Mais, est-ce réellement légal ? Permettant de jouer à James Bond ou de surveiller en toute discrétion, cette nouvelle caméra se situe le plus souvent dans des objets anodins où est dissimulée dans la maison à l’abri des regards. Elle permet d’enregistrer des vidéos ou photographier sans susciter la curiosité de la victime.

Quelles sont les personnes autorisées à regarder les vidéos des enregistrements ?

Pour les particuliers, les règles de visionnages des enregistrements réalisés par votre système de vidéosurveillance sont consultables par les différents membres du foyer à la seule obligation de ne pas les divulguer en dehors du schéma familial.

 

Dans le monde professionnel et plus particulièrement dans les entreprises, seules certaines personnes sont autorisées à visionner des vidéos de surveillance. Il leur faudra obligatoirement une autorisation ainsi qu’une habilitation et d’une formation a la vidéosurveillance. 

Combien de temps est-il possible de conserver les enregistrements de vidéosurveillance ?

Chez Kiwatch la conservation des données et des preuves vidéos est l’une de nos priorités. Nos serveurs étant hébergés en France, nous assurons leur sécurité. Rassurez-vous, nous ne visionnons pas vos images et celles-ci sont bien en sécurité.

Concernant la conservation des enregistrements de vidéosurveillance, nous respectons la loi qui nous spécifie de les supprimer au bout de 30 jours maximum. Vous pourrez ainsi télécharger vos vidéos directement sur votre application dans un délai d’un mois.

En cas d’enquête policière ou de demande d’informations sur une enquête judiciaire, les délais peuvent être rallongés. Pour les entreprises et les professionnels, en cas d’incident ou de vol sur leur lieu de travail, les entreprises et les commerces peuvent télécharger les vidéos de leur système de vidéosurveillance et les conserver tout au long d’une éventuelle procédure pénale. La personne habilitée à visionner l’enregistrement doit toutefois veiller à bien consigner cette opération dans un cahier spécifique.

La valeur juridique des vidéos enregistrées

Pour utiliser les preuves vidéos et les images de surveillance tout en respectant les réglementations établies par le droit français, plusieurs formalités sont obligatoires à prendre en compte.

Voici quelques points de la valeur juridique de la vidéosurveillance chez les particuliers : 

  • Indiquer qu’un système de vidéosurveillance est présent chez vous
  • Ne pas utiliser son système de vidéosurveillance autre que pour protéger sa maison
  • Ne pas utiliser son système de vidéosurveillance sur la voie publique

La réglementation de la vidéosurveillance pour les professionnels

En cas d’installation d’un système de vidéosurveillance, un entrepreneur doit garantir le respect de certaines règles et lois pour sécuriser son personnel et ses locaux. En plus des démarches administratives, les entreprises doivent respecter une multitude de règles concernant principalement la vie privée du personnel. La règlementation de la vidéosurveillance en entreprise protège vos salariés et vous permet de sécuriser votre entreprise efficacement.

Les employés doivent être informés de la mise en place du système de vidéosurveillance. L’information doit être communiquée par tout moyen (oral, écrit, mail) et peut même faire l’objet d’un avenant au contrat de travail.

Pour les entreprises de plus de 50 salariés, le comité d’entreprise doit avoir été averti en amont du projet d’installation de ce dispositif.

Quels sont les lieux autorisés pour placer une caméra de surveillance ?

Selon la Cnil, les caméras peuvent être installées au niveau des entrées et des sorties des bâtiments, des issues de secours, des voies de circulation, mais également dans des zones où sont entreposés des biens de valeur ou de la marchandise (la Cnil consacre un thème à la vidéosurveillance au travail sur son site Internet).

 

Sauf circonstances particulières, elles ne peuvent filmer les salariés à leur poste de travail, ceux-ci disposant, même au temps et au lieu de travail, du droit au respect de leur vie privée.

 

Les caméras ne doivent pas non plus filmer les zones de pause ou de repas des salariés, ni les toilettes. Les locaux syndicaux ou des instances représentatives du personnel, ainsi que leur accès lorsqu’il ne mène qu’à ces seuls locaux ne doivent pas non plus être filmés.

Quelles sont les formalités à respecter par l’employeur en cas de présence d’un système de vidéosurveillance ?

Avant 2018, lorsque le dispositif était installé dans un lieu privé ou non ouvert au public et que les images étaient enregistrées ou conservées dans des fichiers informatisés ou des fichiers structurés qui permettaient d’identifier des personnes, ce dispositif devait faire l’objet d’une déclaration à la Cnil. Une déclaration devait être effectuée pour chaque site ou établissement équipé. Si un correspondant informatique et libertés (CIL) avait été désigné dans l’entreprise, aucune formalité n’était nécessaire auprès de la Cnil. Le CIL devait noter ce dispositif sur son registre.

Depuis le 25 mai 2018, le RGPD supprime les déclarations préalables au profit d’un système d’autocontrôle.

Lorsque le dispositif de vidéosurveillance est installé dans un lieu public, ou ouvert au public, celui-ci doit être autorisé par le préfet du département, ou le préfet de police pour Paris.

Lorsque le dispositif de vidéosurveillance était installé dans un lieu mixte (lieu ouvert au public comportant des zones privées), si les images étaient enregistrées ou conservées dans un fichier nominatif, une déclaration à la Cnil, en plus d’une autorisation préfectorale, était nécessaire. Les deux formalités semblaient se cumuler. Dorénavant avec le RGPD, l’entreprise est soumise à un système d’autocontrôle continu, à la tenue d’un registre des activités de traitement, à la désignation d’un délégué à la protection des données…

Lorsque le dispositif vise à contrôler les salariés, l’employeur doit consulter le comité d’entreprise (s’il existe) ou le CSE (Cass. soc., 7-6-06, n°04-43866 ; art. L 2312-38 du code du travail) sur le dispositif lui-même et ses fonctionnalités mais également le CHSCT (s’il existe). Le CHSCT doit être consulté sur tout projet d’introduction de nouvelles technologies, et sur les conséquences de ce projet sur la santé et la sécurité des travailleurs. Le CHSCT doit également être consulté avant toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail.

 Le dispositif de vidéosurveillance doit être porté préalablement à la connaissance des salariés (art. L 1222-4 du code du travail). Si le système est utilisé pour contrôler leur activité professionnelle, les salariés doivent en être avertis, une simple information de l’existence d’un système de vidéosurveillance n’étant pas suffisante (Cass. soc., 10-1-12, n°10-23482).

L’information doit donc porter également sur l’utilisation qui peut être faite du dispositif. La Cour de cassation considère cependant que la vidéosurveillance installée pour assurer la sécurité d’un magasin et qui n’est pas destinée à être utilisée pour contrôler les salariés dans l’exercice de leurs fonctions peut servir à constater une faute grave même si elle n’a pas fait l’objet d’une mise en œuvre dans les conditions prévues par le code du travail (Cass. soc., 2-2-11, n°10-14263 ; Cass. soc., 26-6-13, n°12-16564.).

A noter que les salariés mis à disposition doivent être informés des caméras placées chez le client, par leur employeur, si celui-ci souhaite utiliser la vidéosurveillance comme mode de preuve.

Du point de vue de la loi informatique et libertés, l’employeur doit informer au moyen d’un panneau affiché de façon visible, dans les locaux placés sous vidéosurveillance, de l’existence du dispositif, des destinataires des images, ainsi que des modalités concrètes de leur droit d’accès aux enregistrements visuels les concernant.

penal videosurveillance

En matière pénale, la Cour de cassation considère que des enregistrements vidéos obtenus sans que le salarié n’ait été averti par l’employeur de l’existence d’une vidéosurveillance peuvent servir à la constatation d’un délit : aucune disposition légale ne permet aux juges répressifs d’écarter les moyens de preuve produits au seul motif qu’ils auraient été obtenus de façon illicite ou déloyale, qu’il leur appartient seulement d’en apprécier la valeur probante (Cass. crim., 6-4-94, n°93-82717).

 

Du point de vue du droit du travail, l’information ne semble pas pouvoir se faire uniquement par voie d’affichage, celle-ci devant se faire de manière individuelle.

 

Si l’employeur ne respecte pas l’une de ces deux conditions (information des salariés et consultation du CSE), la preuve obtenue par le dispositif de vidéosurveillance est illicite et ne peut servir de fondement à une sanction. À noter toutefois que la Cour de cassation a jugé dernièrement que les preuves illicites, au regard de la loi sur l’informatique et les libertés, ne sont plus automatiquement rejetées. Si, lors d’un litige, la production de cette preuve est indispensable, et non plus seulement nécessaire, à l’exercice du droit à la preuve, et que l’atteinte au droit au respect de la vie personnelle du salarié est strictement proportionnée au but poursuivi, elle peut être acceptée (Cass. soc., 25-11-20, n°17-19523). Par exception, l’employeur n’a toutefois pas l’obligation d’informer préalablement les salariés et de consulter le comité d’entreprise lorsque le dispositif de vidéosurveillance est installé dans des locaux où les salariés ne sont pas amenés à se rendre ou à travailler (Cass. soc., 31-1-01, n°98-44290 ; Cass. soc., 19-4-05, n°02-46295 ; Cass. soc., 19-1-10, n°08-45092).

Source - Code du travail
Demandez votre devis
en moins d'une minute
remplir demande de devis kiwatch

    • 1

      Protéger

    • 2

      Offre

    • 3

      Coordonnées

    1/3

    Protéger

    Que souhaitez-vous protéger ?

    Quelle offre vous intéresse ?

    L'offre alarme sera bientôt disponible !

    Laissez-nous vos coordonnées afin qu'un conseiller puisse prendre contact avec vous dans les plus brefs délais

    Civilité*

    Prénom / Nom*

    Téléphone*

    Email*





    En soumettant ce formulaire, vous acceptez notre politique de protection des données.


    Retour en haut
    Faites votre demande de devis en moins d'1 minute